Capitaine crochet
Ça commence comme un film de jeunes fêtards qui arrosent le 4 juillet et la fin du secondaire, mais plutôt qu'introduire un tueur lambda, on part d'un simple accident : des teenagers, un tueur, de l’horreur,
de la frousse et des "qui est donc ce tueur ?"
Bref tout ce qui va avec ces films de série, y compris quelques coups
de bambous.
Mais pour une fois on s’accroche pour la bonne raison
que le scénario introduit la notion de remord et de conscience,
ce qui fait de ces personnages autre chose que de la vulgaire bidoche. Un concept hyper réaliste et une thématique forte : assumer les conséquences de ses actes. Tout est d'ailleurs bien pesé dans ce film : musique, réalisation et photo. Même le scénario n'est pas métronomique, façon slasher, et l'intrigue demeure très solide : une oeuvre sur mesure pour ces générations sevrées par les copies et les séquelles de "Halloween" et autres
"Vendredi 13". Signé par l'auteur de Scream.
Simple, franc du collier et efficace.