Le pitch est on ne peut plus simple mais tellement bien amené : un requin vivant près du 7ème continent et ayant anéanti une mission scientifique, se retrouve dans les eaux de la Seine alors que des épreuves sportives vont bientôt avoir lieu.
Sous la Seine est emballé avec une efficacité redoutable et un vrai savoir-faire, et le scénario semble couler de source : il s'appuie sur un discours écolo pour étayer une chasse au requin qui, mine de rien renouvèle le genre à sa façon tout en jonglant avec ses codes.
Il se glisse parfaitement entre un décor atypique (Paris vue depuis la Seine et ses catacombes) et une dead line qui rappelle celle de Jaws, un trio de personnages aux points de vue divergents et le fameux concept du super prédateur. Les séquences d'attaque sont aussi réussies que très impressionnantes, les effets spéciaux parfaitement orchestrés et la musique à la fois adéquate et rafraîchissante.
La fin, impressionnante et surprenante s'il en est, me laisse cependant dubitatif... à trop vouloir en faire on perd un peu de l'essence du film : une oeuvre de série B, fantastique certe, mais pris sous un angle assez réaliste.