L'anti-thèse de... Sin City.
Le retour dans la ville du péché est une véritable
douche froide qui ne mérite ni l'attente, ni l'espoir,
ni les filets de bave que l'on a laissé s'échapper
de nos bouches de cinéphiles devant les promesses d'un
tel casting. Car cette fois on ne rentrera jamais vraiment,
ni dans la ville, ni dans le film : la faute à une atmosphère
totalement fausse et qui ne retrouve pas ses marques, des réalisateurs
qui ont tout perdu toute leur ambition et leur créativité,
à des dialogues qui sonnent faux, un scénario
étriqué qui ne sait trop où aller et ne
retrouve jamais la magie du n°1 ; de plus l'effet de surprise
n'y est plus et le film ne s'est pas renouvelé entre
temps. Est-ce que les images très fortement sexuées,
très osées pour une oeuvre US (Eva Green topless
70 % du temps...), seraient là pour palier à ces
manquements ? C'est un film ennuyeux, sans intérêt,
qui se satisfait de peu de chose et dont les vices prêtent
à sourire, les faibles relents de film noir sont d'une
grande pauvreté ; deux où trois films en un, mais
tellement mal intégrés que l'on soupçonne
un montage final désastreux.
NOTE : 6-7 / 20