Numéro 3 : après une introduction catastrophique, soigneusement téléphonée (sic !), et une pelletée de gags bébé, voici donc Shadow.
Bon, en même temps, on ne va pas se mentir : je ne suis là que parce que le précédent opus était correct et qu'il y a l'immanquable, l'inefable Jim Carrey. Je veux dire : les Jim Carrey.
Pourtant Sonic 3 se déroule au gré d'un scénario paresseux et insipide, qui n'utilise jamais son double et attrayant pitch : s'allier à l'inatendue famille Eggman afin de lutter contre un super-ennemi, qui n'en a pourtant que l'apparence.
Dur, dur d'être un spectateur mature dans ce nouvel opus, parce que ça ne vole pas vraiment haut et qu'il reste bien peu de matière à laquelle se raccrocher ; même si les nombreux clins d'oeil parviennent à retenir notre attention, seulement ponctuellement, et que brouiller quelque peu la frontière entre le Bien et le Mal, débouchant sur un embryon de réflexion -prémaché- sur la vengeance -les véritables raisons de ce mal-, restent des idées franchement positives.
D'autant plus que le scénario est cafi d'énormités et d'aberrations : après avoir dérouillé nos 3 héros, le super, méga rapide Shadow s'enfuit... en moto ! L'équipe doit briser le système de sécurité qui encercle un bâtiment en... pénétrant par la porte d'entrée, avant d'apprendre que Knucckles pouvait briser le système de l'extérieur (les Eggman étant, eux, passés crème, mais on ne sait trop comment) !
Même J. Carrey patauge un peu dans son double rôle, pas toujours inspiré par l'histoire.
NOTE : 6-7 / 20
