Le prodige, ou comment, métaphoriquement et horrifiquement,
démontrer l'inquiétude des parents d'enfants surdoués.
Mais dans le registre des enfants flippant, que vaut ce Miles
?? Si ce n'est que l'acteur est pas mal du tout dans ce rôle.
En fait il n'y a rien de bien neuf : le film a beau s'en défendre,
c'est une histoire de possession, mais avec d'autres mots. Et
avec strictement les mêmes effets (je vous passe l'énumération)
; et donc les mêmes remèdes. Le film manque d'imagination,
hors mis quelques menues scènes, refusant d'être
réellement dérangeant et n'approfondissant jamais
sa pourtant riche thématique. Trop occupé qu'il
est à user jusqu'à la corde de ressorts proche
de ceux, par exemple, d'un Chucky.
C'est bien tenté, mais encore fallait-il pousser l'idée
plus loin et ne pas s'entêter à refaire ce qui
a déjà été (trop souvent mal) fait.
En fait il manque tout ce qui fait un bon film : du cœur,
des tripes, des idées et des émotions.
Il faudra attendre les 15 dernières minutes pour que
le scénario fasse mine d'exacerber, pousser à
son paroxysme l'amour maternel. Mais derrière son côté
trashouille le scénario manquera à chaque fois
de nous surprendre, jusqu'en sa fin tristement attendue. Pourtant
le réalisateur de défend.
Et si on se repassait The
omen ?
NOTE : 5 / 20