Pas de mensonges avec ce film : vous payez ce que vous voyez
(trailer).
En tous les cas il obtient aisément la Palme du pitch
le moins accrocheur de l'année, de l'amorce la plus expéditive
et la moins sensible, de l'humour le plus enfantin (à
de rares exceptions près), des chansons les moins entraînantes,
de la réalisation la plus soporifique et, enfin, celle
du scénar le plus portnawak et inintéressant.
Playmobil se résume à une visite
de quelques plateaux du même nom, avec un fil d'Ariane
aussi fin que possible et une sous-intrigue minimaliste.
Ça manque terriblement d'ambition, d'imagination et de
folie, de relief, d'un second niveau de lecture, de cette plongée
dans l'enfance que l'on était en droit d'attendre. Ici
c'est vide, désincarné et sans émotion,
banal, convenu ; à l'inverse du 1er film Lego.
L'ennui à l'état pur.
Même pour les plus jeunes c'est un très mauvais
maître-étalon...
NOTE : 4 / 20