(Sorti en double programme, aux USA, avec Boulevard
de la mort).
Où quand le cinéma n'est que visuel et référentiel.
Outrageusement gore, sexy, excessif dans tout ce qu'il entreprend
(dialogues, effets, mise en scène, histoire ou personnages),
une photo un rien passée, exagérée et joliment
déformée pour un hommage à corps perdu,
plus à un esprit qu'à un genre. Plein de personnages
typiques et "tarentiniens" gravite dans ce zombie-movie
de série B (jusqu'au bout de la pellicule), film de zombie
qui n'a rien de politique (comme ceux de Romero)
ni de bisseux (ceux de Fulci)
; le film se situe exactement en leur milieu. On aurait presque
du mal à lui reprocher un certain manque d'originalité
(c'est presque le but du film et son intéret réside
dans le traitement), les dialogues font souvent mouches même
si on n'adhère pas tout de suite au propos et qu'il existe
quelques passages à vide au début. Comme je l'ai
dit : c'est un spectacle visuel, jouissif et rentre-dans-le-lard
qui est autant de clins d'oeil et une réussite formelle.
NOTE : 13-14 / 20