Refaire Pinocchio à l'identique, à quelques menus
détails près. En live.
Après la très désagréable impression
laissée par un certain Roi
lion (dont mon analyse peut très bien se
prêter, toute ou partielle, pour ce film), on embarque
pour un nouveau remake paresseux et, surtout, inutile pour qui
n'est pas amnésique.
Visuellement soigné et respectueux, il n'en demeure pas
moins que ce "nouveau" Pinocchio
est d'un ennui profond, voir extrême. Mais l'entreprise
y était vouée, non ? Depuis l'ajout de chansons
sirupeuses jusqu'à la moindre brindille de la trame.
Pas une étincelle de relecture (sauf le couplet sur la
célébrité...), se souciant plus des détails
-ou se cache le Diable, faut-il le rappeler- que d'un fond déjà
écrit et servi par moult adaptations. Disney se permet
même de gommer tout effroi autour des deux vagabonds (Gédéon
et Grand Coquin) et de Stromboli, réellement effrayant
dans le cartoon de 1940.
Même si le récit est traversé des mêmes
leçons essentielles, puissantes et d'une grande férocité,
ici il tombe à l'eau, noyé dans une bien triste
entreprise de recyclage de... bois mort
NOTE : 5 / 20