Pénélope |
Mark PALANSKY |
(12) |
Une malédiction... une tête de cochon !
Ne vous attendez pas à une version féminine d'Elephant
man : le choix de montrer le visage de la jeune fille (sublime C.
Ricci, avec ou sans vilain nez ! Une actrice touchante) beaucoup trop
tôt ôte un élément à mon sens essentiel,
à savoir le mystère inhérent à une certaine
poésie, par ailleurs voulu par l'auteur si l'on en juge par le
travail technique sur la photo ou les décors. On prend donc, plutôt,
le thème de "La belle et la bête", on inverse les
rôle, et on coud une love story qui restera le thème du film,
un thème avec un fond, mais noyé dans un circuit scénaristique
où l'on n'avance guère, où l'on fait semblant d'avancer
et où quelques parasites inutiles traverse l'écran (les
personnages secondaires n'apporte vraiment pas grand chose à l'énigme
: par contre le "pirate" est sublimement interprété).
La morale ? Apprendre à connaitre le coeur d'une personne avant
de s'intéresser à son aspect extérieur ; pour paraitre
beau il suffit de s'accepter tel que l'on est. Ouais... Les quelques élans
de subtilités ne m'ont pas complètement convaincu : le parallèle
de la fille laide que l'on découvre sous son véritable visage
et celui de Max que l'on découvre en tant que Johnny. |