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La nuit du loup-garou

Terence FISHER
(12)

Bien sûr il faut avoir un peu de respect pour les classiques… sans être aveugle toutefois. Le scénario est vraiment original, l’approche du thème aussi, même s’il dérive parfois de sa trajectoire ; pourtant, il y a, au début, de nombreux problèmes dûs au temps (on sait qu’elle est enceinte quelques jours après ; neuf mois de lit…) le montage palie aux manques ( le coup de ciseaux meurtrier) et surtout un aspect explicatif appuyé, toujours de mauvais alois. Fort heureusement tout ceci est concentré au début. Ensuite l’œuvre s’étalle sur un sujet intéressant (manque de mysticisme dans l’approche ou trop de réalisme ? Peu importe) surtout si l’on considère la psychologie du personnage (doux-violent – impulsif-réfléchi), antithèse du « Wolf » ou les deux personnages se fondent. Photo digne de la Hammer mais en couleur, une réalisation de Fisher, qui n’est pas Whale, de beaux maquillages mais guère d’innovation. Belle fin, intense et dramatique qui boucle l’histoire intelligemment.