Peter Hyams & R. Cohen à la production, S. Black
au scénario, S. Winston aux effets mécaniques
et R. Edlund aux SPFX : ça s'annonce pas mal, non ?
Le pauvre comte Dracula se fait une nouvelle fois virer de sa
Transylvanie natale et attérit... aux USA, à Ploucville,
et se retrouve confronté, lui et sa bande de créatures,
à une tout autre bande : des ados prépubère
s'éclatant dans leur club de monstres du titre. Monster
squad s'avèrera un bel hommage au bestiaire
Hammer, de Dracula à Frankenstein, en passant par la
créature du lagon, la momie et le loup-garou.
Si seul Dracula possède le charisme d'une figure de cire,
le scénario, derrière son classicisme absolu,
s'amuse à faire des clins d'oeil à tout-va (à
Stephen King, Robotech, la petite fille et le monstre, Godzilla,
Spider-man...) et s'amuse tout court, se rangeant du côté
de Vampire, vous avez dit
vampire, version épuré et familiale,
avec quelques moments de douces frayeurs. Le tout joliment emballé.
Le staff technique est tout à fait à
la hauteur, l'ensemble restera cependant trop gentillet et collé
à ses légendes, manquant un poil d'ambition.
NOTE : 12 / 20