Une momie, ça va, trois momies, bonjour les dégats ! On va avant toutes choses voir ce film pour le fun, le spectacle, la légèreté...etc. Mais ici, rien de tout celà : le film se plante dès le début en nous présentant une malédiction basique de chez basique, sans aucun intéret par rapport à cette riche mythologie, laissant de côté une love-story qui aurait pu nous rappeller le 1er tome. Et, comme si le film ne pouvait se racheter, il enchaine les erreurs : un humour qui sent à plein nez le manque cruel d'imagination et d'inspiration (le tonton devient insupportable...), un scénario qui sent le renfermé, construit de façon totalement transparente, alignant les séquences sans génie ni vie aucune et basant tous les rebondissements sur des FX qui, à 75 %, ne m'ont absolument pas convaincut (mais j'adore les armées de squelettes !) et qui restent tellement exorbitant que finallement laids ; et n'évoquons même pas les dialogues rébarbatifs... Le réalisateur n'insuffle aucun souffle de vie à ce pauvre film et reste souvent dépassé par les évènements, ne sachant trop de quel artifice usiter, oubliant brillamment une certaine élégance que l'on trouvait dans les films de Sommers. Et ne parlons que brèvement de ce méchant sans charisme aucun qui ne fait que stigmatiser les défaut du scénario (ses transformations en particulier...). Un ratage presque complet, loin de la magie naïve des deux premiers, qui ne met jamais rien en valeur et ennuie dès l'intro.

NOTE : 5 / 20

Voir : La momie (1932) - La momie (1999) - Le retour de la momie - Le roi scorpion - La momie (2017)

Suite des deux sympathiques films d’aventures signés Stephen Sommers , qui se contente désormais de la place de producteur cédant son fauteuil au gros bourrin Rob Cohen qui s’il a réalisé les stimulants Fast and Furious et XXX qui disons le simplement sont davantage des bons plaisirs coupables que des films de qualités véritables, ne semble pas sur papier fait pour diriger un projet comme celui-ci car si les deux Momies sont loin d’être révolutionnaires d’un point de vue cinématographiques ce sont des films qui paraissent presque « fins » contrairement à ce que fait Cohen en général.
Et au vu du résultat on peut se dire que les craintes étaient justifiés, Cohen essaie fait ce qui lui plait à sa sauce et nous propulse en Chine motif pour lui de nous rajouter la sauce Kung-Fu parce que ça fait branché et dilapider ses 145 millions de dollars de budgets dans des créatures portnawak et hideuses parce que les effets spéciaux ça fait stylé, tout ça sans se dire que l’esprit de La Momie et son charme s’envole au passage et que ce qui fonctionne dans XXX ne fonctionnera que difficilement dans un film d’aventures situé il y plus de 60 ans.
Plus préoccupé à chorégraphier les bastons de Jet Li et Michelle Yeoh, Rob Cohen semble se foutre du jeu des acteurs qui se retrouvent tous en roue libre et aucun ne parvient à tirer son épingle du jeu, Brendan Fraser est quand même celui qui s’en sort le mieux, Maria Bello qui remplace Rachel Weisz se retrouve comme les autres acteurs prisonnières d’un scénario indigent, de dialogues ridicules et blagues et gags qui tombent à plat, Jet Li grosse recrue de Cohen sur le film est d’une inexpressivité totale et trouve l’un de ses pires rôles ici.
Le scénario sent le roussi dès le prologue bourré de cliché et absolument pas passionnant, le scénario ressort des grosses ficelles usées depuis un bon moment et chaque détail de l’intrigue tombe comme un cheveu sur la soupe, ni intéressante, ni plaisante juste prétexte à un grand n’importe quoi pas aidé par la mise en scène de Rob Cohen.
Sa réalisation est assez calamiteuse pour ne pas dire très que Cohen ne réussisse pas à mettre en scène des passages voulus de comédie soit après tout ce n’est pas son domaine mais le problème c’est qu’aucune de ses scène d’action ne tient la route mélangeant cadres foireux et montage épileptique difficile de voir quelques chose de plaisant niveau spectacle, de plus les effets spéciaux qui sont sensés servir ces scènes sont quasiment tout le temps ridicules : les Yétis hideux, les transformations de Jet Li ridicules,… Cohen torche ses scènes comme un bourrin oubliant que la caméras qui tremble et un rendu visuel illisible ne sont pas des fantasmes cinématographiques.
Bref pas grand-chose à sauver l’ensemble du film ne parvient jamais à donner ne serait ce que l’illusion d’une réussite.

NOTE : 7/20

UNKUT