Un précepte de départ emprunté à
la série Z : mais c'est seulement pour déconner.
Car, loin des images promos que j'en avais vu, Love
and monsters s'avère être un film de
monstres pas comme les autres : une monstrueuse comédie
romantique d'un autre genre. Au sens cinématographique
du terme..
Dylan O'Brien joue avec son image de BG en campant un personnage
principal ingrat auquel on a ôté toutes traces
d'héroïsme : Joel Dawson est un trouillard mortifère,
loin du beau gosse musclé et d'une grande maladresse
; pas loin de la dépression, engoncé dans son
trauma.
Nous le suivrons au gré d'aventures post-apocalyptique
particulièrement remuantes, pleines de bonnes surprises,
originales sur le fond (le règne des animaux après
la nouvelle extinction !) et sincèrement attachantes
en plus d'être drôles. Le film joue plutôt
bien sur notre aversion naturelle envers le monde des insectes
et, en parallèle, manie agréablement une certaine
poésie : les rencontres y sont toutes poignantes.
Avec 30 millions à sa disposition on ne peut pas dire
que tous FX numériques soient toujours réussis
; et il manque très clairement un grand réalisateur
(ici inconnu au bataillon) pour sublimer ce beau monde et élever
encore le film.
NOTE : 13-14 / 20