On part perdant : une première scène des plus
caricaturales -presque attendues- et complètement passable
à la fois dans sa mise en scène et la présentation
du "drama" (lol). L'enfance de Leatherface commence
littéralement mal... Scène numéro 2 : une
première victime, fille d'un flic du comté ; ce
dernier restera épleuré durant au moins 2 minutes
chrono avant de crier vengeance, leitmotiv pénible du
film. Si ce préquel veut clairement sortir des sentiers
tout tracés de la bien trop longue saga "Massacre
à la tronçonneuse", il s'y prend de la pire
des façons. L'histoire est vérolée, mal
achalandée, sans fond ni forme, grandement incapable
de créer ne serait-ce qu'un semblant d'atmosphère,
restant à distance très respectable de toute ambiance
poisseuse (et ne me parlez pas de cette scène de nécrophilie
sortie de nulle part). Le délire de départ ne
tient absolument pas la distance une seconde faute de personnages
dignes de ce nom, d'explications plus profondes et, au final,
le film s'éloigne tellement de son sujet (Leatherface
n'est pas toujours au centre des débats et ses "aventures"
sont ineptes) qu'il s'égare dans des considérations
insignifiantes. Qui plus est le film est traversé par
des scènes d'une bêtise sans fond et auxquelles
on espérait ne plus avoir droit depuis au moins 2 décennies
; un exemple parmi tant d'autres : le dirlo de l'hopital psychiatrique
est enfermé dans son bureau, en pleine émeute,
il entend frapper à sa porte et ne trouve rien de mieux
que d'aller ouvrir ! Un film calamiteux.
NOTE : 3 / 20