Il y avait pourtant tout les ingrédients : une héroïne
fidèle au video game (2 beaux seins et de superbes jambes...
mais pas bien plus ; une intro dans les règles), une
confrèrerie démoniaque, des promesses d'aventure
"à l'ancienne", des FX adéquats, un
brin de mystère et une double intrigue. Hélas
il n'y a "que" ces ingrédients et pas la sauce
qui va avec (celle qui qui fit de la trilogie Indiana Jones
un must) ; pas un enjeu suffisamment fort pour nous faire vibrer
(tout coule de source, les voyages ressemblent à ceux
de Fram, les énigmes sont résolues en 2 temps-3
mouvements, on s'associe avec les bad guys pour tuer le suspens...etc),
un exotisme qui flaire le studio, pas d'aventure avec un grand
A (2 décors grandioses, point barre), un montage publicitaire
et rarement cinématographique, une construction du récit
autour des effets spéciaux et non du suspens et un côté
mystique peu développé. En fait le principal problème
de ce film c'est le scénario : quand on ne sait pas raconter
une histoire (à la différence d'un Spielberg
ou d'un Lucas) on ne tient pas
le spectateur en haleine ; d'où les dialogues pauvres,
l'impression d'aller de décors en décors sans
se soucier du tissus du récit, lui-même assez fragmenté
et concentré sur l'action au détriment d'un minimum
de réflexion, d'émotion (l'histoire du père
n'est guère probante), d'excitation et, donc, d'adhésion.
Le grand vide, quoi.
NOTE : 5 / 20