"Kirikou" ou les contes d'un village africain vantant
les mérites d'un tout petit garçon et débouchant
sur une leçon de vie ; mais une nouvelle fois on sent
que le concept est à bout :
1ère histoire : Karaba refuse que les villageois réparent
le toit de la case de la grosse dame.
2ème histoire : Le vieil homme a disparu, Kirikou va
aller le chercher et le sauver.
3ème histoire : Un inconnu est retrouvé dans le
village ; il est différent des habitants.
4ème : Une femme raconte des histoires au village ; Karaba
est jalouse.
5ème : Kirikou fabrique une flûte pour calmer les
pleurs des bébés ; sa mère va lui révéler
un secret.
Le problème c'est que l'auteur semble tirer sur la corde,
brasser plus ou moins les mêmes thèmes (autour
de la tolérance), segmenter son film faute d'imagination
; le plus petit restera le plus malin, on l'a compris, divers
grands sujets universels sont traités (la différence,
la musique adoucit les moeurs, la transmission orale, le besoin
d'un plus petit...etc) mais on a vraiment du mal à se
passionner pour le film tant il semble mince, trop simplet,
pas assez touffu, inconséquent, avec une grosse impression
de déjà-vu, en tous les cas d'une oeuvre qui peine
à se renouveler, à trouver de nouvelles histoires
qui méritent d'être traitées. Et puis il
me semble que cette fois le film est réalisé de
façon trop plan-plan, manquant sérieusement de
dimension : une impression générale d'absence
de motivation et d'utilisation forcée d'une licence qui
rapporte. Les personnages sont forts, les couleurs sont belles
mais ça ne suffit plus à en faire un bon film.
NOTE : 8-9 / 20