Suite.
Derrière les mêmes effluves de Hancock
que le film précédent (déjà bien
inspirés des Civil War et autres saga X-men), on retrouve
notre famille de super-héros devant lutter contre la
loi des hommes, leurs peurs de ces différences mélées
à de basses crispations financières. Si je reste
dubitatif quant au principe (l'apport des héros paraît
trop évident, même en vertu des domages collatéraux
occasionnés), le film se repose sur un scénario,
lui, assez solide sur le fond, bien qu'un peu moins sur la forme
(on le voit vraiment venir de loin ce bad guy). Et cette dualité
ne permettra jamais à l'histoire de s'élever au
plus haut : les divers personnages restent bien inspirés,
inspiré en tant que caractère mais peu originaux
au regard de leurs divers super-pouvoirs. On nous propose également
un méchant digne de ce nom, à la hauteur des ambitions
du scénario, aux motivations qui paraissent de prime
abord louables -un cri d'alerte contre notre société
vampirisée par les images-, mais aux méthodes
pour le moins agressives et dangereuses ; alors il est décevant
de le tuer quelque peu dans l'oeuf suite à la "révélation"...
ses intentions étant laissées un peu sur le bord
de la route au gré d'un combat final assez chiche.
L'histoire restera ambitieuse sur le fond, comme je le disais,
avec ce joli laïus sur les rôles respectifs de l'homme
et de la femme, et dans le couple, et au sein de la société.
Cette constante recherche d'équilibre entre famille et
(super-héroïsme) travail. De plus il est évident
que l'on ne peut bouder son plaisir face aux séances
mémorables avec Jack Jack, tout comme il est indéniable
que le progrès fulgurant dans l'animation et les rendus
/ textures vous plonge à merveille dans cet univers "birdien".
Tout juste gêné aux entournures par cette tendance
un peu grossière à la surenchère (la moto
en étant l'exemple le plus probant).
NOTE : 13-14 / 20