Cecilia's baby Vs la nonne.
La toute jeune sœur Cécilia se retire dans un couvent, en Italie, afin de prononcer ses voeux. Ledit couvent est bâti sur des catacombes (mais en réalité on s'en fout).
Loin des excentricités et des douces folies de la défunte nunsploitation, loin de la médiocrité absolue des Nonnes, Immaculée gâche pourtant en grande partie un sujet vraiment très prometteur et plutôt atypique : sans doute un nouveau signe de l'essoufflement d'un genre que même les spectateurs américains rejettent.
Mais le problème n'est pas là. Le film se borne tout d'abord à des apparitions de nonnes plus où moins folles et rejette toute envie de choquer, provoquer, d'exploiter à fond et intelligemment son pitch et son décorum. Jusqu'à ce que le scénario dévoile son sujet (pour qui n'a pas lu le titre...) ? Non : vous connaissez déjà plus ou moins la fin et on est loin de ces films sombres et pesants des années 70 qui évoquaient la religion pour mieux parler à nos âmes tourmentées. Même la partie finale est très loin d'être à la hauteur des ambitions du film (tout du moins de son pitch).
Il demeure une explication qui reste séduisante au possible et un réalisateur motivé qui sait comment pimenter son travail.
NOTE : 10-11 / 20