Le héros humain de l'histoire doit soit-disant être
un monstre pour prendre la succession de son beau-père
à l'hôtel.
Un tour de passe-passe plus tard et le film retrouve ses gesticulations
habituelles, avec cependant une innovation prometteuse : l'inversion
des rôles et donc des préjugés. Peine perdue
: le film est fait des tonnes, se vautrant dans l'hystérie
afin de compenser le manque de scénario et la mollesse
de l'intrigue, jouant définitivement la carte du fun
et du coloré, loin des ambitions premières. Où
alors il tente de s'adapter à cette nouvelle génération
de gamins "hyperactifs" qui doivent sans cesse être
stimulés afin de rester un tant soit peu concentré...
Dommage que l'idée d'exploiter plus en avant les effets
secondaires de ces transformations n'ait pas germée (et
le Johnny / dragon a une sâle tête de Pokemon...).
Reste une technique toujours maitrisée et quelques bons
gags. Maigre face à cette morale prémâchée.
NOTE : 8-9 / 20