Histoires
extraordinaires |
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L’érotisme de Vadim n’opère
que grâce à la beauté de ses juments ; cette partie
est un peu soporifique même s’il y a de l’idée…
mais un scénario mal exposé. Bonne photo, la famille Fonda
est regardable. Moyen. Belle maitrise de L. Malle pour un sujet violent et osé, plein d’humour noir. Mais la scène de la partie de carte ralentie le rythme jusqu’au terme, extravagent. Bon jusqu’à cette dernière image sans grande surprise. Beau, beau, fou, génial ! Fellini doit vivre dans un monde à part, dans un rêve dont il nous livre les images voluptueuses, oniriques et psychédéliques. Il trouve l’essence du comique dans le burlesque, il exploite son hystérie, il explore les limites de l’imaginaire. Du cinéma de mouvement et très théatral à la fois, Fellini relie les yeux de sa caméra aux regards, ses décors sont des images internes, la photo est une pure merveille, quasiment spirituelle. Fellini dirige ses acteurs et ceux-ci se transforme en fantasmes délurés et animés. Un pure chef-d’œuvre où la griffe du génie est présente à chaque image. Où est donc Vadim ? |