Le chant de l'empereur. Visuellement renversant (des paysages
numériques dont on se demande encore s'ils le sont vraiment,
un soin apporté au plus petit détail ; Cf; l'intégration
des scènes live), époustouflant pour les yeux,
blindé de "peluches" franchement craquantes
et soutenu par une animation haut de gamme et un Miller qui
n'est plus un réalisateur "à sous-estimer"...
Le scénario ? L'histoire d'un pingouin qui ne sait pas
chanter mais seulement danser, un animal unique et différent
des siens, des standards et dignes représentants de sa
race, qui bouscule au passage les traditions ancestrales, allant
même à l'encontre de ce que veux la majorité.
Ce film apporte une joie très communicative et certaines
séquences sont redoutablement efficaces (les scènes
d'action notamment), d'autres subtilement drôles. Ce film
est une aventure qui a la prétention de voir grand, de
façon certainement assez fonctionnelle, sans gros enjeu
si ce n'est cet aboutissement pour le moins surprenant sur un
problème écologique, guère renversant en
lui-même, mais qu'il est bon de porter à la connaissance
des plus petits ; surtout lorsque celà est fait avec
autant d'efficacité ! Et puis il y a, enfin, une véritable
nouvelle recette dans ce genre de plus en plus embouteillé
qu'est l'animation : après le cartoon parodique, voici
le cartoon juke-box ; soit une façon plus moderne, plus
adulte, moins artificielle et moins bête d'inclure des
chansons dans un métrage pour enfants. Brillant, tout
simplement.
NOTE : 15-16 / 20