Une intro en manque d'imagination qui laisse augurer d'un film
censé renouveler et booster le conte originel mais qui
ne tient pas ses promesses. Lors de la scène suivante
on se retrouve avec une fausse sorcière aux cheveux...
roux : est-ce un clin d'oeil intelligent sur certaines moeurs
de l'époque ? Mouais... C'est de la série Z survitaminée
: j'ai vraiment du mal avec les méchantes sorcières
adeptes du kung fu, même lorsque leurs pouvoirs sont censés
être indisponibles. Sorcières gothiques, gore très
explosif, anachronismes assumés pleinement, méchante
violence, pitch et décors minimalistes : ce sera le combat
du bien contre le mal, avec ses personnages secondaires ultra-classiques
où aisément cernables (la femme rouquine, justement),
un troll sympatoche, une histoire qui tourne définitivement
à vide, un film très grossièrement réalisé
et un couplet sur les origines... original ? La ré-invention
du mythe reste faiblarde et ce n'est pas le final grand-guignolesque
et affreusement raté qui sauvera la mise, encore moins
la monotonie du tout. Et puis 1h35 de sorcières qui cherchent
le remède miracle qui les mettra à l'épreuve
du feu alors que l'on peut les détruire par de multiples
moyens (tête coupée, balles... comme il est très
justement dit dans ce même film), ça prouve la
trop extrême légèreté de l'entreprise,
non ?
NOTE : 6-7 / 20