Glenn |
Marc GOLDSTEIN |
(3) |
Demain les robots domestiques seront parmi nous...De
la SF prétexte à nous présenter un pianiste alcoolique
et ses drames amoureux, son concurrent en amour et en musique et un robot
musicos. Le tout sur un air de scénario cacophonique complètement
insupportable qui semblait chercher à répondre à
une question intéressante, question déjà posée
par le passé à un joueur d'échec (Kasparov Vs les
super-ordinateurs), à savoir : la puissance d'une machine, sa perfection
mécanique et calculatrice, peut-elle surpasser l'intelligence humaine,
celle-là même qui l'a créée ? D'une part on
connait déjà plus ou moins la réponse, d'autre part
le film boute en touche toute piste réflexive pour se concentrer
sur... pas grand chose ! Et le résultat est calamiteux, les pistes
scénaristiques laborieuses et les personnages hideux et absolument
pas attractifs. Un scénario de court-métrage complètement
étiré (la durée du métrage est de 80 minutes,
le montage abjecte fait semblant de déstructurer le récit
pour finalement repiquer quelques images ou scènes complètes
afin d'étoffer le film), une oeuvre pâle, froide, qui semble
tomber d'on ne sait où, un film abrupt où la pauvreté
de la réalisation n'aidera pas le pauvre spectateur, pas plus que
les dialogues vides et les scènes d'action miteuses. Difficile
de comprendre comment ce film a abouti : coupes de producteurs ? Absence
de talent de ses instigateurs ? Rien à sauver dans ce métrage
sans fond ni forme, sans joie et où les robots font affreusement
"rajoutés", trop synthétique. L'anti-thèse
de I robot par excellence. |