Qu'attendre de la suite d'une œuvre atypique, originale et aux personnages fouillés ? Certainement pas qu'elle fasse l'exact contraire qui conférait ses qualités au 1er épisode...
Dans FNAF 2 les héros se reconstruisent après les évènements survenus dans FNAF, mais cette fois l'intro peine à sortir de son carcan de film horrifique basique. Il ne conservera d'ailleurs, tout au long de l'histoire, que le côté "train fantôme" ; ce que le premier opus évitait comme la peste. Exit l'aspect psychologique -le trauma freudien ici présent faisant bien pâle figure-, bonjour l'onirisme curatif pâteux, fugace et pauvre. Le scénario se laisse aller, jouant les prolongations d'une oeuvre déjà faite, avec de gros et très vilains coups de pinceaux scénaristiques (la boîte à musique qui spoile bien évidemment le final -sic !- ou les animatroniques qui se retrouvent sur le toit de la voiture ; entre autres) et dont la logique ne tient vraiment qu'à un fil.
Grosse déception étant donné qu'externaliser les monstres laissait le champ à d'infinies possibilités, que la bad guy en jette pas mal mais demeure sous-exploitée, et que la musique nous replonge agréablement dans les 80's.
Pas le moindre du monde aussi exigeant que son prédécesseur, FNAF 2 n'avance pas et n'avance rien, jouant les films d'épouvante pour jeunes ados et les non-fans de films de genre.
Pas complétement déplaisant, mais beaucoup, beaucoup trop simpliste.
NOTE : 6-7 / 20