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The empty man
David PRIOR
Budget = - M$
BOX OFFICE France = - entrées
BOX OFFICE USA = 1,3 / 3,0 M$
BOX OFFICE Monde = 3,9 M$
 

The empty man se lance grâce à une introduction qui a le mérite de nous dépayser, nous laisser coi ; un banal incident dans un lieu perdu, avec des conséquences vraiment inattendues : le film se déroule au Bouthan -il a d'ailleurs une durée inhabituelle et supérieure à 2 heures-, dans une vraie ambiance tendue, intriguante et un rien occulte. Ces premières scènes ont au moins le mérite de nous hyper.
Et puis on commence à perdre -volontairement- le fil.
Direction les USA : une jeune fille disparaît, dans un mélange de légende urbaine façon Candyman, et l'un de ses proches va mener l'enquête. On oublie les 1ères images, on place dans un shaker scénaristique moult éléments et, à force de se disperser, le film s'appauvrit au fur et à mesure que l'enquête avance. Souffler dans une bouteille vide pour faire apparaître un croque-mitaine me paraît guère efficace et on sent que les scénaristes rament pour imposer leurs diverses idées, transformant leur film en un capharnaüm de micro concepts saugrenus censés justifier la naissance de leur monstre et d'une mythologie totalement abscons. Le tout mâtiné d'un big trauma d'adultes classieux.
Le discours sur la secte est dissonant et globalement farfelu, la progression du scénario s'enlise dans un discours pas très structuré et dans laquelle l'étrangeté semble se dissiper. Comme si le film tournait incessamment sur lui même, se cherchant en cherchant à nous perdre...
Jusqu'en sa conclusion... et je vous en laisserai seul juge. Mais il sera difficile de faire plus perché en recherchant l'originalité à tout prix et en essayant de sortir des schémas classiques, de dégager un tant soit peu d'ambition. Même en recollant les morceaux à la toute fin.
Finalement les 2h15 seront... longues. N'est pas Ari Aster qui veut

NOTE : 8-9 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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