L'histoire d'une famille américaine banale (pour une
fois non monoparentale... y-a de l'espoir) avec ses petits soucis
d'ado, ses soucis de boulot, ses soucis d'argent... et ses soucis
de voleurs / mangeurs / décorateurs. Car si on nous fait
croire qu'il pourrait s'agir d'un film de maison hantée
façon "Paranormal activity" -auquel il empreinte
beaucoup- la citation introductive de A. C. Clarke ne laisse
pourtant pas planer le doute ; et c'est déjà là
que le bas blesse : un suspens mieux entretenu, une écriture
scénaristique plus puissante et l'absence d'un véritable
catalogue de"découvertes matinâle et autres",
aussi originale soit-il, aurait permis au spectateurs de se
laisser happer par le fond d'une intrigue assez excitante. Le
film se disperse trop : maison hantée, E.T., perte de
mémoire, croquemitaine...etc. Mais vous le savez désormais
: la vérité est toujours ailleurs. Sous ses faux
airs de film 80's, Dark skies a du mal à tenir la route,
à nous pousser à y croire, à sortir d'un
schéma trop facile (Normalité - problèms
paranormaux - expert / exorciste - solution) et finalement ne
se révèle qu'en sa toute fin, grande ouverte.
Car tout n'est pas à jeter, loin de là : cette
menace qui saura rester dans l'ombre afin d'être encore
plus inquiétante montre la nature d'un film qui fait
trop de concessions, par un réalisateur à l'aise
mais cantonné aux films "moyens". Du potentiel.
NOTE : 8-9 / 20