Détails du film sur InCiné

Un an après un certain Damien, un autre cas d'enfant possédé... Si même en fin de carrière Bava s'avère assez performant au niveau visuel (jeu de miroir, mouvements de caméra fluide, plans biscornus et quelques petites astuces sympas), il en est tout autre côté scénario. Pas de surprise, même si le twist final s'apparente au genre "giallo", le côté ambigu n'est qu'effleuré et l'oeuvre aurait pu être terriblement dérangeante, le film est franchement désuet avec ses mains-zombies, ses meubles qui se déplacent, ses cutters volants (!) et autres scènes grandiloquentes (la balançoire / avion !!!) ; les dialogues sont trop léger et l'impression finale n'est guère emballante.