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The crow
Budget = 23 M$
BOX OFFICE France = 1 288 / ? - 212 000 - 855 000 entrées
BOX OFFICE USA = 11,8 / 50,7 M$
BOX OFFICE Monde = - M$
 

Il y a du Batman dans ce Crow. Dans sa représentation d'une ville nocturne & baroque, sombre, immonde, labyrinthique & morbide, gangrenée jusqu'à la moelle et empreinte du comics d'origine. Mais également dans sa poésie scénaristique, cette idée du mort qui revient, accompagné d'un corbeau (hommage évident à Edgar Allan Poe) pour accomplir une vengeance d'outre tombe ; ses âmes unit jusque dans la mort. Et il y a cette mise en scène expessionniste, occillant entre un quasiment noir et blanc et des images surcolorisées, rouges sang ; burtoniennes. A. Proyas donne une forte personnalité à son film, le glorifie, le magnifie de par la puissance donnée à ses images par sa caméra. Jusqu'au make up gothique du Crow et ses faux airs de Joker trop sérieux.
Ambiance pluvieuse, grisâtre, musicale, absence d'artillerie lourde : The crow trouve pourtant sa personnalité, comme une sorte de Batman prolétaire. Sans doute le film manque-t'il d'aller assez loin, notamment dans ses séquences vengeresques trop sobres -et pas assez sombres-, lui permettant de dépasser ce stade d'actionner (pour autant réussi). Il lui manque également des bad guys à la digne hauteur de Michael Wincott / Top Dollar et surtout une intro qui sache mieux jouer la carte de l'émotion, plus longue et plus subtile, celle qui aurait permis de faire plonger le film à corps perdu dans une toute autre dimension. Car ce script ne se contente que de frissonner d'émotion jusqu'en sa magnifique scène finale. Sans nul doute l'expression d'une forte dualité entre les fonctions commerciales déplacées du film et l'univers artistique qu’affiche l’auteur du comics.

NOTE : 13-14 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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