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Course à la mort

Paul W. S. ANDERSON
(4)

Une série Z survitaminée à coup de millions de dollars : est-ce une solution ? La présentation éclair d'une société (et de la famille qui y vit) aurait bien évidemment mérité plus de profondeur (mais nous ne sommes pas dans les 70's...) sans en venir obligatoirement et directement au fait : un film de prison comme il y en a eu tant et comme il en existera encore bien après lui, des dialogues qui paraissent sortir de notre bouche avant même d'avoir été prononcés par les acteurs, un scénario ennuyeux car trop, beaucoup trop, prévisible et vraiment tout cuit. Un pur direct-to-dvd où les femmes-taulardes sont sexy en Diable et fringuées comme des bitches ! De la SF quoi !!! Le réalisateur s'amuse nerveusement aux petites voitures et il ne nous reste plus qu'à attendre les macchabées -parce qu'il ne nous reste plus que ça- dans ce sous-sous- Rollerball. On pourra sauver une scène extrêmement drôle (le jeu avec les sous-titres en chinois !) et 2 ou 3 cascades en béton armé. C'est tout.

 

La critique des internautes
 

Réalisateur très critique pour ne pas dire davantage Paul W.S Anderson traine une sale réputation derrière lui à cause films tels Resident Evil ou Alien Vs Predator , pourtant à défaut d’être un grand cinéaste Paul W.S Anderson demeure un technicien efficace dont le savoir faire n’attend que d’être employé à bon escient. En s’attaquant au Remake de La Course à la Mort de l’an 2000 de Paul Bartel , Anderson signe un film sans concession qui défonce tout sur son passage sans ce soucier des aprioris négatifs à son égard un film généreux d’un cinéaste visiblement à reconsidérer.
Assumant totalement la dimension série B de son film le réalisateur ne s’embarrasse pas d’intrigues secondaires ou d’une abondances de personnages pour construire son récit , il fait le choix de se contenter du strict minimum et d’aller à l’essentiel , ce pour quoi les spectateurs vont aller voir son film : les scènes de poursuites en voitures sans règles ni limites.
Concentrant son énergie sur ce segment et faisant en sorte de perdre le moins de temps avec le reste , le réalisateur a fait le bon choix : Les scènes d’actions sont tout simplement monstrueuses.
Bourrines , diaboliquement efficaces , violentes , jouissives , tout les fantasmes du réal pètent à l’écran pour le plus grand plaisir du spectateur submergé par un torrent d’action pure réalisé avec une vraie audace et recherche dans ce est du choix des angles et des mouvements de caméras , doublé d’un montage nerveux et frénétique et d’une BO parfaitement adaptée aux sensations fortes recherchés.
Non seulement Paul W.S Anderson signe son meilleur film mais surtout une série B à la fois humble et généreuse qui en ne cherchant pas à être plus que ce qu’elle est , s’impose comme un modèle dans son genre.
Amateurs de divertissement bourrins Death Race est une bombe à retardement qui ne demande qu’à exploser dans votre figure.


NOTE : 15.5/20

UNKUT