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Cloud atlas
Budget = 102 M$
BOX OFFICE France = 1 070 / 16 893 - 203 000 * - 439 000 entrées
BOX OFFICE USA = 9,6 / 27,1 M$
BOX OFFICE Monde = 130,7 M$
 

Etrangement le plus gros défaut de ce film sera celui d'être comparé à bien meilleur que lui... pour un film réputé être aussi original c'est un peu dur à avaler ! Car il existe une espèce de précédent : le chef-d'oeuvre que fut The fountain. Seulement 3 histoires et un seul thème fédérateur : l'amour. Mais Cloud Atlas multiplie les scénarii : 6 scénarios qui se suivent sans peine mais, malgré la longueur de l'oeuvre, peinent à trouver développement à leur mesure, une véritable originalité interne (les histoires de l'esclave, de la journaliste ou de l'éditeur). Au final on a plutôt l'impression d'avoir assisté à 6 moyens métrages assez différents, plus ou moins passionnants (les meilleurs restant à mon sens les deux segments futuristes) et plus ou moins artificiellement rattachés entre eux ; notamment par des transitions parfois soignées, mais parfois si invisibles qu'on les croiraient avoir été coupées par un monteur salarié de la Warner... Le petit jeu qui consiste à employer les mêmes acteurs pour différents rôles restent solide en rapport au sens du film, mais sur l'écran cela devient effectivement un petit jeu sans grande conséquence ou le but est de reconnaitre l'artiste derrière ses couches de maquillages ; et le spectateur de sortir immédiatement la tête de l'oeuvre. Même si le métrage n'a rien de complexe (mais est-ce un compliment ?) il aurait mérité d'être mieux soutenu par des thèmes reliant les segments, en tous les cas de façon plus forte et plus probante : ceux-ci sont flous voir inexistants, rendant les différentes oeuvres un peu orphelines, les sections trop indépendantes les unes des autres et la cohésion du tout impossible. On nous parle de normalité sociale contre laquelle il faut se battre (l'esclavage, l'homosexualité, l'existence de clones, la puissance des entreprises et autres corporations) et de cet homme qui est un loup (cannibale) pour l'homme : il dévore sa musique, ses idées, sa chair, ses richesses, sa liberté... Tout cela manque très sérieusement d'unité et de cohérence, d'interdépendance et parfois même de profondeur, le film pêche à trop vouloir être ambitieux et, de plus, ne trouve jamais le bon rythme et la qualité de réalisation nécessaire à un début d'intéret.

NOTE : 6-7 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : - /20

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* Film sorti durant le Printemps du cinéma