Une famille américaine
avec ses petits problèmes quotidiens, une nouvelle maison
forcément grande et mystérieuse et un objet qui
ouvre les portes d'un monde magique. Ca ne vous rappelle vraiment
rien ?
Bon, OK : on sait très bien que ce que l'on va voir marche
sur les pas de ces contes modernes mâtinés de fantasy
(ça, c'est pour le ministre de l'éducation...),
façon
Narnia
et
Terabithia,
mais bon, on pourrait cependant s'attendre à ce que ce
manque honteux d'originalité fondamentale soit tant bien
que mal palier par des qualités formelles. Voilà
donc le 1er péché de cette oeuvre : ressembler à
beaucoup d'autres (et je n'évoquerais pas les histoires
de troll et autres fées déjà abordées
de la même façon par nombre de films...).
Son second défaut est de n'aller au-delà de cette
apparence que très rarement, cédant à un
spectacle un peu primaire, oubliant le lyrisme des oeuvres sus-citées
(la seule séquence du griffon montre ce qu'aurait pu être
le film, comment il aurait dû nous faire voyager, intelligemment...),
la qualité des FX (le nombre plutôt que la qualité
pour beaucoup de créatures) et une réalisation autre
que seulement "quelconque".
Voici donc un direct-to-video haut-de gamme, un spectacle trop
visuel qui ne réclame aucune exigence.