Ne prenons toujours pas de risque... L'imagerie de l'enfant
un peu fort dans le cinéma américain grand public
mériterait à elle seule une étude complète.
Tout comme celle des ados qui flirtent ainsi que celle de ces
enfants harceleurs. Le film répond en fait à une
seule question : Comment aligner les banalités du cinéma
-en général- tout en les épicant de fantastique
?
En reprenant le thème du pantin maléfique qui
exhauce les voeux (voir le Magic
de Attenborough), repartant sur les travers -d'un genre
cette fois- et prenant au passage le spectateur pour un imbécile
: faire disparaître ce même pantin qui possède
la particularité de pouvoir apparaître n'importe,
où en l'emmenant le plus loin possible... Ben voyons.
Puis le scénario vire à nouveau de bord, cherchant
à en mettre plein la vue à grand renfort de monstres
à gogo et d'idées aux rabais. Plein de créatures,
oui, mais qui ne font que de la piteuse figuration, le scénariste
se gardant bien -pour cause budgétaire assurément-
de développer leur potentiel. Et c'est ainsi un film
sans intérêt aucun, à l'intrigue démodée
et qui n'a d'ailleurs d'intrigue que le nom, ne cherchant à
aucun moment à rendre un quelconque hommage au cinéma
fantastique ; seulement à son pitoyable prédécesseur.
A regarder pour les FX, seul domaine où l'on trouve une
once d'imagination malgré quelques taches.
NOTE : 5 / 20