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Cabin fever

Eli ROTH
(6-7)

Pure copie de Evil dead ? Non : Evil dead était bon... Ici les jeunes sont fornicateurs, assez cons, voyagent en groupe, ont des love storys et un gros con fait parti du groupe... Vendredi 13 ? Non : mais ça rappelle une pelletée de série B, voir Z. Le cul entre nostalgie et ringardisme, le film ne trouve jamais son tempo, malgré une formidable façon d'aborder le genre : le serial killer est une maladie dégueu. Mais au lieu de se concentrer sur cette originalité, l'aspect détaillé de ce fléau, ses conséquences diverses, voir psychologiques, le scénario tergiverse sur des personnages sans intéret et dans de pauvres FX (limités à de multiples gerbes sanglantes et 3 pustules ; on attendait des transformations gores). Les 30 dernières minutes sont à peine plus relevées... mais c'est déjà trop tard, on est plus dans le film (la blague finale laissera une bonne impression). C'est idiot, assez mou (gloups !) et, dernier détail : Roth n'est pas et ne sera jamais Raimi. Morale de l'histoire -que le film aurait du creuser !- : buver de la bière... surtout pas d'eau !!!