Dans un monde des plus cool (une oasis planant au-dessus des nuages et d'une Terre dévastée, là où les robots sont nos amis et assistants) un méchant de cinéma -on le voit sur son visage- a pour but d'utiliser une puissance à d'autres fins que de faire... le bien ! Ca commence comme un Robocop pour enfants et le graphisme est franchement très approximatif, voir d'une grande laideur. Comme à l'accoutumé, tout va trop vite : la mort du bambin et sa transformation en robot qui génére une véritable absence d'émotion, dans un style très calibrée. Mais comme le fond du sujet reste profondément original, on s'accroche un peu, voir beaucoup et on a raison : car l'aventure est excitante, le méchant laissé de côté une bonne partie du film, poluant ainsi pas ce dernier par son manque d'intéret (d'ailleurs pourquoi le bad guy n'utilise pas avant la "puissance rouge" ???), la dramaturgie bien rendue (l'orphelin qui se découvre), le voyage sur Terre pimente agréablement l'oeuvre, c'est frais, un peu fou, même parfois décadant (l'hilarant coup des grâces...). On flirte avec Oliver Twist (parasité par un final des plus consensuel à propos de la gamine), des jeux du cirque futuristes (pas assez développés) et le pur manga dans un final énaurme et complètement barje (on ne compte pas les milliers de morts dans la ville mais ça pète un max !). Si le film n'est pas complètement abouti, aurait même mérité un plus long développement sur le début, reste laid, on prend réellement plaisir à cette aventure futuriste.