L'associé
du Diable |
(10-11) |
Diaboliser les avocats de la défense... c’est
assez tentant. Un peu manichéen, facile aussi. La beauté
du Diable est vite étalée (argent, beauté, superficialité,
réussite, vanité, embourgeoisement, plaisirs...), la vie
se transforme pour le meilleur et aussi pour le pire (le « moi »
s’échappe, la simplicité, les valeur morales, la fierté,
l’amour s’oublient). Dérapage oblige. Un thème
classique, qui n’a nul besoin du fantastique pour vivre : c’est
plus efficace (et sans effets tapageurs) que vraiment moraliste, critique
ou provoc (quoique les images vont assez loin pour une grosse production...).
Il y a même de bons mots dans ce film qui est censé parler
à notre conscience. Assez fort, bien que vide, et plutôt
surprenant. |