Grosso modo, voilà ce que j'attendais du premier film.
Nouvelle histoire, nouvelles opportunités, même
si le métrage est toujours basé sur un principe
politico-économico-social des plus invraisemblables (voir
la critique du 1er ; la
purge finirait par détruire la société
en créant des esprits revanchards qui dépasseraient
le cadre de cet évènement temporaire ; et on devrait
d'ailleurs nous présenter le monde "hors-purge"
et comment l'ordre y est garanti). Mais cette fois, plutôt
que de s'enfermer, le réalisateur laisse trainer sa caméra
à l'extérieur, dans le chaos ambiant, autant qu'il
sait renfermer ses personnages de temps à autre et varier
les points de vue ; ces héros sont un tant soit peu plus
épais et menés par un vrai "meneur"
d'actioner en la personne du "gros bras" vers qui
se tourne également l'intrigue qui épaissit le
propos. Plus de folie, de sang (mais la violence reste sage),
de rebonds, le film est plus nerveux, plus décapant,
plus complexe et on y ressent mieux le stress des personnages.
Le scénario se diversifie à travers nombre d'idées
(peut-être trop, donc pas assez développées)
empruntées à droite et à gauche (on y verra
du New York 1997, du The raid, et même du Hostel), l'esthétique
y est même plus aboutie. La fin humaniste tente de se
rapprocher de ses modèles des années 70. Après
ce métrage on se dit que le premier n'était qu'un
brouillon ou le simple chapitre d'un film à venir...
c'est dire.
NOTE : 10-11 / 20