American
haunting |
(10-11) |
Une malédiction plane sur une famille... Le scénariste
a compris deux choses essentielles pour faire sortir son film de la banalité
d'un genre galvaudé : transposer l'action au 19ème siècle,
une époque plus "sombre", plus crédule ; et donné
une intensité à son sujet grâce à un rythme
très rapide. Sous ses allures pas tout à fait fausses de
" " et de L'exorciste se cache
un film soigné, à la manière de L'exorcisme
d'Emilie Rose, qui force pourtant beaucoup le trait et ne cherche
pas la subtilité -il croule même sous les effets, même
si on les comprendra mieux à la fin- mais ne ressemble en rien
à ses séries B de vidéothèque qui ne tiennent
pas debout. C'est au moment où l'oeuvre perd un peu en crédibilité
que le twist final la plongera avec justesse dans une autre dimension
scénaristique : l'entité n'étant que l'expression
d'un mal qui est fait à sa victime, mal qui se retourne parfois
contre son auteur. |