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Aladdin
Budget = 28 M$
BOX OFFICE France = 6 754 / 119 958 - 819 000 - 7 414 000 entrées
BOX OFFICE USA = 0,197 / 19,3 / 217,4 M$
BOX OFFICE Monde = 504,1 M$
 

Disney s'empare de la légende d'Aladdin et cette nouvelle vision m'a bien plus enchantée que la première. Car on ne peut nier que c'est divinement bien fichu : l'ajout d'images de synthèse est parfaitement intégrée à une réalisation mouvementée, d'une énergie folle, inventive et des plus agréables ; ce qui en fait à mon sens une oeuvre visuellement très réussie. Les chansons, que je n'avais pas forcément apprécié à l'époque, ont toutes formidablement bien traversé le temps et la musique n'a pas pris une ride.
Mais, si le film est réellement inscrit dans la durée, c'est de toutes évidences grâce à un certain génie... proprement génial, délirentiel, référentiel, tantôt parodique et même assez osé dans la mesure où il dépasse du cadre (dans tous les sens du terme) ; absolument hilarant, sans limite humoristique, grâce à l'incroyable, l'anthologique, prestation de R. Williams -plus proche de Tex Avery que de Disney. S'ajoute un personnage principal un rien ambigu, voleur pour survivre mais homme au grand cœur, une princesse un peu rebelle, deux petites créatures pour le prix d'une, réussies, et marque de fabrique de la firme aux grandes oreilles. Terminons le tour du casting avec un méchant de compétition -même si extrêmement classique-, particulièrement explosif.
Film moins consensuel (que son remake live...), certaines images refusant même de s'intégrer de force dans un registre enfantin : une épée dans la gorge, un génie-zombi ou à la tête coupée, certaines allusions ("Il y a du monde au balcon"), une princesse moins précieuse, le surprenant baiser à Jaffar. Aladdin est également une oeuvre qui, scénaristiquement, en dit beaucoup en très peu de temps, et souvent avec beaucoup de finesse (Jafar qui trompe doublement Aladdin pour avoir la lampe). Même si les thématiques -le mensonge, le pouvoir, les rapports de classe- reste survolées. On regrettera également de voir une Nième love story cousue de fil blanc, à peine contrariée et à base de princesse qui n'est qu'une "rebelle effarouchée", et de morale pas franchement révolutionnaire.

NOTE : 13-14 / 20

Voir : Aladdin (2019)
La critique des internautes
 

 


NOTE : -/20

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