Le lac des cygnes m'avait mis la confiance.
Un groupe de criminels kidnappe une adorable gamine de riches afin de faire chanter son père. Mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises : nous, si.
Il faut bien avouer que le pitch n'est pas dégueulasse... mais le scénario aurait dû en faire son fil d'Arianne : si l'on avait pas su qui était le tueur sanguinaire, on aurait pu se raccrocher à ça. Malheureusement le produit final n'est qu'une nouvelle série B sans grand intérêt, proche de Le bal de l'Enfer ou de... Wedding nightmare. Ni l'intérêt de personnages sans âmes, ni celui d'un scénario qui ne recherche pas la moindre idée pour nous sortir de notre torpeur et nous éviter d'attendre bêtement que le festin gore et les implosions sanguignolentes ne commencent. Vous avez tout vu et tout compris avec le trailer : le reste ne sert qu'à combler les vides.
Abigail se rapproche d'un slasher vampirique qui n'explore jamais son potentiel et dont le ton humoristique en font une farce assez ridicule et qui ne tient pas toujours debout.
