The invitation.
Encore et toujours le même problème de script :
un scénario grossièrement écrit qui ne
dépasse jamais son pitch : quand vous êtes invité
à un mariage et que vous êtes... le plat de "résistance"
!
On pourrait mettre tout ceci sur le compte d'un trailer-spoiler
qui aurait mérité de laisser le spectateur dans
l'expectative, dans un véritable état de suspens,
découvrant peu à peu les tenants et les aboutissants
de cette fameuse invitation. C'est exact, mais ce serait trop
facile. Car, même en conservant le-dit suspens, on flaire
l'idée dès le départ : la faute aux nombreuses
et heureuses coïncidences, aux gentillesses trop pesantes,
aux mises en garde balourdes, aux indices énaurmes, aux
sous-entendus par trop évidents, aux alliés trop
caractéristiques ; sans compter sur les tentatives malhabiles
de mélanger infructueusement les genres (maison hantée,
fantôme, vampire) sans ne jamais faire avancer le mystère
(qui n'en est plus un, je le rappelle...). Du cinéma
prémâché pour qui n'a pas vu beaucoup d'oeuvres
horrifiques : le film est clairement destinés aux ados.
De plus les ressorts dramatiques ressemblent évidemment
à ceux déjà exposés par le on ne
peut plus reluisant Wedding
nightmare (une étrangère plongée
dans une famille étrange et dangereuse).
Mal balancé (les sous-séquences horrifiques servent
à nous faire patienter, pas à faire avancer l'histoire),
le suspens est mou du genou et le film trop souvent et inutilement
bavard (la love story OMG). Un alignement de scènes restent
inconsistantes (le spa, la pièce interdite, la scène
de sexe,...) et on se croirait revenu au temps des téléfilms
de Lamberto Bava, même si The invitation
est largement plus soigné visuellement. Mais tout aussi
basique et usé dans le fond.
NOTE : 6-7 / 20