Short circuit sur Netflix...
Voyez un peu le tableau : Les gentils losers contre les méchants
compétiteurs, le beau mec qui a perdu sa maman et la
belle meuf sans papa, le gentil chien-chien à sa mémère
et des bad guys périphériques.
A force de cibler les ados les scénarii les réduisent
à une marque de fabrique cinématographique complètement
usurpée, les rendant atrocement manichéens, abordant
inlassablement les mêmes thématiques défraîchies
; sans un l'ombre d'un regard nouveau (l'ado brimé, aidé
par une force surnaturelle et bienveillante). La SF est censée
pimenter ce truc, cette base frelatée -facon Monster
truck... Justement : c'est tout aussi bête à
manger du foin et à la fois d'un simplisme indigne (ma
foi, à l'image des yeux du chien) et d'une condescendance
nauséeuse. C'est surtout un film qui n'a strictement
rien à nous dire, donc, forcément, rien de neuf
(méchants militaires compris), avec une créature
sous exploitée et qui me paraît étonnamment
fragile vu les bobos enregistrés tout au long du métrage.
Et je ne parlerai pas d'incohérences.
La réalisation est anodine comme tout le reste.
NOTE : 3 / 20