EDITORIAL d'AOUT 2007 Ce site est un site causant de chiffres, oui ou non ? Alors causons... Causons des remakes US revenant tels des boomerangs sur le territoire français. Vous connaissez sans aucun doute la "grande vague" de remakes américains concernant les films français, et plus particulièrement et majoritairement les french movies des années 80-90 (et plus si affinité...). La vague passée, il me semblait judicieux d'en faire un petit bilan, principalement chiffré. Mais tout d'abord, pourquoi des remakes ? Raison N°1 : les films étrangers sortent aux USA en version originale sous-titrée. Raison N°2 : les distributeurs n'ont pas envie d'habituer le public local à aller voir des films étrangers au risque de perturber l'industrie locale (He ! He !). Raison N° 3 : une majorité de ces films sont des comédies, genre qui a souvent bien du mal à traverser les mers et océans (Sait pas nager ?). Entrons dans le vif du sujet... mais par quel bout ?
OK : prenons les 20 plus gros succès en salles américaines
des remakes de films français et laissons parler les chiffres.
L'un des films les plus significatif de notre démonstration chiffrée
restant sans doute le plus gros succès du genre, soit 3
hommes et un bébé avec ses 167,8 millions de
dollars de recette (3 hommes et un couffin : plus de
10 millions d'entrées, 21ème plus gros succès de
l'histoire ; 16ème à l'époque) qui faisait rire
seulement 644 033 fans en retour (2178ème plus gros succès
de l'histoire...). Idem pour La cage aux folles -qui
rapportait déjà 20,4 M$ en VO- dont le succès français
(5 406 641 folles) se transformait en bide sévère avec
Birdcage (147 244 tickets mais 124 M$ aux States).
94 % de désistement pour les bébés, 97 % pour les
homos... Conclusions : les américains ont eu tout à fait raison de faire des remakes de ses succès français puisque ses succès ainsi américanisés n'ont pas enchanté le public français (pas d'effet de surprise, une distribution timide, un humour lointain...) alors qu'ils ont fait des scores plutôt honorables aux USA. Tout le monde s'y retrouve... |