Après les 5 de la semaine dernière, nouvelle pelletée de nouveautés pour notre plus grand bonheur. On imaginait aisément un nouveau combat entre films "gras", après le fameux Toi et moi... et Dupree Vs Little man du mois dernier... Et bien c'est une victoire au poing et à l'unanimité de Talladega night ; les spectateurs cherchaient un digne successeur au Serial noceurs de l'an passé (film qui a sans doute relancé la mode, vu l'afflut 2006) ; ils l'ont peut-être trouvé ! Après Wilson et Vaughn, c'est Ferrell qui est à l'honneur dans ce film du réalisateur de Présentateur vedette, qui avait déjà trouvé un certain public (28,4 M$ en 3 jours et 84 sur la longueur). Excellent démarrage, pas si éloigné que celui de Superman returns, on attend la suite avec une impatience mordante ! Je vous parlais de combat : l'adversaire de Talladega night se nomme La ferme en folie (à copies sensiblement égales, donc), il est signé par un docteur ès "films bêtes" dont la carrière bat de l'aile au fur et à mesure que ces films sortent sur les écrans US : Steve Oedekerk (car il s'agit de lui...) avait débuté fort (Ace Ventura 2 : 37,8 M$ en 3 jours), puis chuter avec Rien à perdre (11,6 M$) pour tomber si bas avec Kung pow (7 M$) que le film est resté inédit en France. L'ex-king de la comédie relève à peine la tête (rappelons-lui que Kung pow finissait avec 16 briques en poche...), perd lamentablement son combat et s'apprête à vivre, certainement, une carrière diffcile. C'est dur la vie d'artiste. Le galion Black Pearl de Pirates des Caraïbes 2 (Gore Verbinsky) navigue toujours -en eaux claires !- dans les 3 premières positions, avec toujours moins de 50 % de pertes (plus petite chute du Top Ten), délogeant presque les Sith de la 7ème place du Top historique, s'apprétant à faire trembler l'homme-araignée dans ses premières aventures. Près de 400 briques aux USA et déjà près de 700 millions de dollars dans le monde... Trop fort et trop mérité !
Miami vice (M. Mann) n'a pas su tenir la barre longtemps et si les un peu plus de 80 patates de Shérif fais-moi peur sont difficilement envisageables (après des chutes en seconde semaines de 65 % pour ce dernier), ni les près de 90 M$ de Starsky et Hutch (43 % de recul sur la même période...), ni les 100 M$ de Collateral, ni le remboursement national ne saurait être désormais un objectif. Il y a rejet... N'ayant trouvé aucun distributeur digne de ce nom pour diffuser dans les salles américaines sont pourtant sympathique Dog soldiers, Neil Marshall s'est tout de même attiré les yeux doux de Lions Gate pour distribuer The descent, sorti par chez nous l'an passé (près de 400 000 entrées). Malchanceux, le bonhomme arrive après une lourde vague de film de ce genre et peine à trouver public à la hauteur ; loin des bides (Horribilis, An american haunting) mais encore plus loin des ténors, on devrait le trouver assez proche d'un Stay alive (23 M$) ; mais c'est même pas sûr. Rentable, donc. Malgré la bonne surprise que constituait la semaine passée John Tucker doit mourir de Betty Thomas, malgré des scores qui dépassent de loin son budget, l'essai du deuxième week-end n'est pas vraiment transformé et le public n'y croit plus. Monster house aura au moins l'insigne honneur de ne perdre que deux rangs ce week-end... voir d'espérer être remboursé sur la longueur. Le "petit" succès animé du moment... Plus grave : le box-office de Lucas, fourmi malgré lui n'a vraiment rien de glorieux et même ses chutes sont assez rudes, non seulement par rapport aux cartoons en général, mais également par rapport à pas mal de films en continuation : un authentique bide pour le producteur Tom Hanks. Toi et moi... et Dupree fini par enfoncé La jeune fille de l'eau de M. Night Shyamalan, dont la carrière est anémique et cauchemardesque en elle-même (6 places de perdues et un dédain du public étonnant...). The night listener confirme la politique de l'acteur Robin Williams : un gros film hollywoodien, un ch'tit filmounet indépendant ; des débuts un peu léger -à l'image de son budget, il est vrai- pour un thriller, où l'on trouve également Tonie Collette et Rory Culkin (frère de...), à suivre de près. Juste au cas où...
Le Diable s'habille en Prada, avec Meryl Streep, poursuit dans l'euphorie même après avoir été viré du gratin (2 places lâchées pour 4 nouveautés entrées). Little man, de Keenen Wayans, devient de plus en plus petit (l'auteur s'habitue : il entame de remake de L'homme qui rétrécit !!!). Ma super ex d'Ivan Reitman et Clerks 2 de Kevin Smith se suivent vilainement, le premier effectuant le plongeon du week-end : 8 rangs égarés et des spectateurs qui fuient.
Suite avec un Superman returns (B. Singer) qui redresse la barre comme il peut, histoire de réunir au moins 200 patates sur le territoire de Metropolis. La carrière de Scoop (Woody Allen) ne devrait pas aller bien plus loin que la bonne surprise de sa sortie ; mais avec la deuxième plus petite chute de la semaine pour Woody, la fin n'est pas proche. Little miss sunshine, avec Greg Kinnear et Toni Collette (encore elle !!!), grossit de (pas Toni ! Laissez-moi finir ma phrase !) 50 copies pour atteindre les 60 et effectuer la prouesse du week-end en grimpant de 4 positions ; tout simplement la plus forte moyenne par copie de tout le classement, soit 2 fois celle de Talladega (dans lequel Toni Collette ne joue pas... ben non...). Cars (John Lasseter) et Click, de Frank Coraci sont aussi court que leur titre respectif...
Descente prévue pour et Une vérité qui dérange, A scanner darkly de Richard Linklater, Nos voisins les hommes et Deep sea 3D.