Le code change mais le trône reste français. Le code a changé de D. Thompson, avec K. Viard et (surtout ?) D. Boon fait montre d'un regain du cinéma local et d'un nouvel élan pour la réalisatrice puisque la première semaine du "code" sera une nouvelle fois meilleure que celle de son précédent film (Fauteuils d'orchestre = 601 000 entrées, Décalage horaire = 497 000 et La bûche = 360 000 sapins). Plus de 2 millions carrément assuré ? Les vacances prendront vite fin... LOL de L. Azuelos avec S. Marceau, et le disneyien Volt se livre une guerre sans fracas, ou plutôt jouent à "cache-cache" : qui terminera cette course en tête ? L'avantage est encore tricolore mais sans étoiles.
Nouveau coup d'éclat pour EuropaCorp et son PDG, L. Besson : après avoir créé une licence de plus en plus successful avec Le transporteur (541 000 et 1 430 000 entrées entre le 1er et le 3ème), le génie des salles obscures fait de même avec sa Banlieue 13 : quand le premier opus frôlait le million de banlieusards après un début à 471 000 tickets, ce dernier, Banlieue 13 ultimatum, annonce franchement le million de place et une franchise en forme de trilogie. L'étrange histoire de Benjamin Button de D. Fincher a définitivement abondonné les LOL et autres Volt pour atteindre pleinement les 2,5 millions de curieux qui aiment les titres longs... Les Oscar ont également de l'effet sur le b-o français : Slumdog millionaire de D. Boyle a tout pour lui : 8 Oscar, une position de gagnée par rapport à la semaine dernière, 1 million d'entrées en France sur moins de 200 copies et plus de 100 M$ de recettes aux USA sur moins de 2 000 copies ; petit détail : Slumdog est un film majoritairement produit par Pathé ! Le cinéma étant ce qu'il est, les anciens nourissent encore le Top 10 : Ce que pensent les hommes de K. Kwapis, avec J. Aniston, J. Connely, S. Johansson, D. Barrymore et B. Affleck, stoppera sa belle course bien avant le million mais aura eu son petit effet sur le box-office local. Aux vues de sa carrière sur la longueur, Twilight - Chapitre 1 : Fascination de C. Hardwicke pourrait bien boire le sang de 3 millions de fans mais laissera la 1ère place des plus gros succès de l'année à d'autres films. Le cinéma indépendant américain en force : The wrestler de D. Aronofsky, avec M. Rourke joui d'une excellent moyenne par copie -meilleur démarrage de son brillantissime auteur- et fait ressentir à son distributeur que 110 copies ne sont pas suffisantes ; à bon entendeur !!!!! Afin de répondre à ma question de la semaine passée : Non ! Le séminaire de C. Nemes, avec B. Solo et Y. Le Bollo'ch ne réalisera pas un total 700 000 entrées (soit l'équivalent de la 1ère semaine de son modèle).
Les places ont changé : Meilleures ennemies de G. Winick avec K. Hudson et A. Hathaway, Ricky de F. Ozon avec A. Lamy et S. Lopez (- 8 positions) et La légende de Despereaux se retrouvent hors du Top 10.
S'ensuivent 2 bides homériques et logiques : Palace pour chiens avec D. Cheadle entre dans la tradition des Beethoven et Cie et se permet de mordre méchamment La panthère rose 2 de H. Zwart, suite du pourtant pas si mauvais La panthère rose (251 000 / 623 000 pinks), toujours avec S. Martin et J.Reno, qui fait, lui, totalement écho à son bide américain. Suite avec de grosses chutes de fin de parcours : une Valkyrie de Bryan Singer qui comme un peu partout dans le monde déçoit sans pour autant être un bide, des Noces rebelles de S. Mendes avec L. Di Caprio et K. Winslet qui finissent pas trop mal, un Autre côté du lit avec Dany et S. Marceau sous les 2 millions, un ou des Espion (s), avec G. Canet et G. Pailhas, sans succès mais perdurant, et un Vendredi 13 poids léger...
Changement d'adresse pour Doute, avec P. S. Hoffman, M. Streep, Yes man de P. Reed, avec J. Carrey, Eden à l'ouest de Costa-Gravas, avec E. Caravaca, Sept vies de G. Muccino et Le bal des actrices de Maëwenn.

La part de marché française sur le Top 20 (et plus si affinités...) est de 52,80 % (+ 13,5 points) ; soit la plus belle perf' de l'année !