BOX-OFFICE
(du 14 au 20 février 2007) |
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Rang |
Titre |
Entrees |
Variation hebdo |
Cumul (Millions) |
Budget |
Nbre de salles |
1 |
Taxi 4 |
2 011 000 |
New |
2,011 |
17,3 |
867 |
2 |
La môme |
1 574 000 |
New |
1,574 |
20,8 |
675 |
3 |
La nuit au musée |
507 000 |
- 27 % |
1,201 |
120 |
676 |
4 |
Blood diamond |
228 000 |
- 30 % |
0,974 |
100 |
437 |
5 |
Odette Toulemonde |
210 000 |
- 34 % |
0,527 |
9 |
321 |
6 |
Hannibal Lecter |
203 000 |
- 37 % |
0,525 |
76 |
361 |
7 |
Molière |
185 000 |
- 42 % |
0,849 |
16 |
465 |
8 |
A la recherche du bonheur |
157 000 |
- 32 % |
0,728 |
55 |
308 |
9 |
La vie des autres |
133 000 |
- 19 % |
0,433 |
2 |
133 |
10 |
Le petit monde de Charlotte |
99 000 |
- 6 % |
0,204 |
85 |
350 |
11 |
Le vilain petit canard et moi |
98 000 |
New |
0,098 |
6 |
262 |
12 |
Le dernier roi d'Ecosse |
92 000 |
New |
0,092 |
6 |
103 |
13 |
The good german |
67 000 |
New |
0,067 |
32 |
123 |
14 |
Pars vite et reviens tard |
61 000 |
- 50 % |
0,802 |
16 |
284 |
15 |
L'île aux trésors |
57 000 |
- 60 % |
0,471 |
15,2 |
466 |
16 |
Rocky Balboa |
55 000 |
- 61 % |
1,125 |
24 |
355 |
17 |
Arthur et les Minimoys |
50 000 |
- 18 % |
6,273 |
65,2 |
305 |
18 |
Jacquou le croquant |
37 000 |
- 53 % |
0,872 |
20,3 |
252 |
19 |
Inland empire |
30 000 |
- 44 % |
0,084 |
- |
70 |
20 |
Massacre à la tronçonneuse
: le commencement |
22 000 |
- 56 % |
0,075 |
16 |
103 |
- |
Le grand silence |
(14 000) |
- 13 % |
(0,172) |
- |
41 |
- |
Bobby |
(11 000) |
- 42 % |
(0,147) |
- |
68 |
- |
Le serpent |
(8 000) |
- 74 % |
(0,792) |
8 |
220 |
- |
Les ambitieux |
(7 000) |
- 73 % |
(0,214) |
3,4 |
145 |
- |
Hors de prix |
(7 000) |
- 67 % |
(2,123) |
11,7 |
132 |
Attention ! Vampirisation du box-office ! Et il ne faut pas sous-estimer
une 406 (moi chuis plutôt Opel... mais bon....). Je voyais mal Taxi
4 (G Krawczyk) atteindre les 2
millions de clients en 7 jours... et bien j'avais entièrement raison
! Car les dizaines de milliers de spectateurs courant les avant-premières
sont apparemment comptabilisés dans ce faux chiffre hebdo (tout ça
sent le business artificiel... mais les chutes de la seconde semaine seront
les meilleurs juges de la qualité du film). Alors ? Et bien l'essoufflement
-un souffle au coeur, un petit peu de fumée noire au démarrage,
en fait- est bel et bien sensible puisque son prédécesseur,
T3 pour les intimes, égratignait 2,251 millions de
parechocs français (contre l'intouchable turbo de Taxi 2
et ses 3,5 M de canebièrois). On attend les chiffres de la semaine
suivante avant de faire appel à un garagiste (le film étant
presque remboursé en salle, c'est Luc qui paie la note !). Quel est
le parfum de la dame en noir ? La môme (Dahan)
sent le succès avec sa moyenne / copie française qui fait presque
jeu égal avec ceux de L'OM. Dahan joue les ogres (il fait aussi bien
en 7 jours que son Petit
Poucet sur toute sa carrière !), il obtient son plus beau
démarrage devant Les rivières pourpres 2 (908
000 inspecteurs), pourrait effectivement trouver un bien meilleur écho
que les fous du volants dès la seconde semaine et réalise l'exploit
d'avoir réalisé le plus successful des biopics. Pour la peine
je vous chanterais bien quelque chose mais alors sur un air de rap ! L'effet
vacances a donc été annihilé par les deux mastodontes
et absolument tous les films en font les frais : à commencer par le
pourtant millionnaire La nuit au musée de S.
Levy qui faiblit dangereusement et risque de ne pas dépasser de
beaucoup les 2 millions de tickets.
Même punition étonnante pour Blood diamond de
E. Zwick avec Di Caprio, plus très
éloigné du million de carat. C'est un peu moins perceptible
pour Odette Toulemonde (avec le duo Frot / Dupontel) qui
prend la place du cannibale cité ci-après (et le surclasse même
!) ; bon signe. Hannibal Lecter s'effondre comme de bien
entendu, mais moins indigestement qu'aux USA ; on se souvient que Dragon
rouge réduisait ses graisses de 39 % hors vacances mais
Hannibal effectuait
un régime sec à 49 % (le prix d'un trop gros démarrage...).
Un bide de toutes façons. Molière (L.
Tirard) et A la recherche du bonheur de G.
Muccino continuent à se suivre et à ne point se ressembler
; million - pas million. Même La vie des autres, le
drame allemand qui a surpris son monde, a l'audace de chuter de façon
presque sensible malgré les vacanciers qui refusent à tout prix
de mettre des skis aux pieds ! Et une grosse surprise nous attend en place
10 : Le petit monde de Charlotte de Gary
Winick obtient un inestimable et non moins excellent bouche-à-oreille
(comme aux USA !) et se voit grimper d'une position ! Le film de cochon a
donc bel et bien de l'avenir...
Avalanche : L'île aux trésors (Alain
Berbérian), Rocky Balboa (S.
Stallone), Pars vite et reviens tard,
de R. Wargnier, avec José Garcia,
sont pris sous les neiges...
Trio démélé. Rappelez-vous... jeudi dernier... le pauvre
Vilain petit canard et moi, par l'auteur de Gloups,
je suis un poisson ! (55 000 poiscailles en une brasse), se ramassait
sur Paname (2178 entrées mercredi...), façon Franklin
en décembre dernier. Et bien la Province a de la ressource puisque
c'est un chiffre assomant -mais pas génial vu le nombre de copie- qui
vient de tomber : près de 100 000 canetons sans grippe aviaire. Je
lui avais prédit un couac... c'est seulement un petit cou(p). Deux
fois mieux : Le dernier roi d'Ecosse de K.
Mac Donald), avec le fabulous F. Whitaker, fait plus de deux fois mieux
que La mort suspendue (43 000 alpinistes en autant de journées)
; critiques positives aidant. Le top 20 accueillera encore The good
german (Soderbergh) : mais ce
n'est pas vraiment une bonne nouvelle pour le réalisateur à
succès alternatifs (rappel, sur leur première semaine : Ocean's
eleven : 1,5 M ; Ocean's twelve : 1,2 M, Bubble
: 14 000 spectateurs égarés ; Eros : 26 000
érotomanes) ; ça sent le bide à plein nez ! Arthur
et les Minimoys de Besson joue les
vacanciers et embarque quelques nouveaux enfants, Jacquou le croquant
(L. Boutonnat) est proche de la fin, Inland
empire confirme qu'à part défoncer Massacre
à la tronçonneuse le film n'a rien d'honnorant pour
son auteur.
Un dernier au revoir à Bobby, de E. Estevez, avec
A. Hopkins et D. Moore, Le grand silence qui terminent doucement
; Le serpent (E. Barbier),
Les ambitieux de Catherine
Corsini et Hors de prix (P.
Salvadori) tombent des nues.
La part de marché des films français sur le top 20 (et + si
affinités) est de... tenez-vous bien : 72,68
% (+ 40 points !!! Mais on est en deçà des 45 points avancés
par les Bronzés...) ; les 75 % des Bronzés restent une nouvelle
fois un véritable record !