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BOX-OFFICE (du 9 au 15 août 2006)
Rang

Titre

Entrees
Variation hebdo
Cumul (Millions)
Budget
Nbre de salles
1
Pirates des Caraïbes : le secret du coffre maudit
1 413 000
- 48 %
4,121
225
750
2
La tourneuse de pages
210 000
New
0,210
3,07
200
3
Bleu d'enfer
163 000
New
0,163
-
213
4
Lucas, fourmi malgré lui
154 000
New
0,154
-
410
5
Garfield 2
144 000
- 24 %
0,896
-
541
6
Little man
121 000
New
0,121
64
178
7
Nos jours heureux
121 000
- 1 %
1,131
6,33
376
8
Nos voisins les hommes
96 000
- 30 %
1,304
-
451
9
Fast & furious : Tokyo drift
84 000
- 38 %
0,767
-
416
10
Wolf Creek
84 000
New
0,084
1
122
11
Adieu Cuba
81 000
New
0,081
9,6
105
12
Superman returns
73 000
- 40 %
1,451
270
402
13
Entre deux rives
58 000
- 28 %
0,271
-
128
14
Vol 93
55 000
- 25 %
0,502
15
191
15
Cars
55 000
- 21 %
1,893
15
250
16
Volver
37 000
- 12 %
2,092
-
211
17
Mon nom est Tsotsi
30 000
- 38 %
0,285
-
32
18
La maison du bonheur
30 000
- 6 %
1,040
9,4
117
19
La raison du plus faible
21 000
- 16 %
0,142
4,6
127
20
Da Vinci code
17 000
- 19 %
4,140
125
77
21
Paris je t'aime
17 000
- 11 %
0,401
11,4
87
22
Ils
13 000
- 72 %
0,245
1,84
77
-
Stay
- 000
-
0,147
-
174
-
Cars
- 000
-
1,838
120
338
-
Georges le petit curieux
- 000
-
(0,030)
-
197
-
Two for the money
- 000
-
(0,082)
20
70
-
Dance with me
- 000
-
(0,390)
-
106

Et vous, vous avez eu beau temps ? Ici la pluie n'a pas englouti le Black Pearl ni mis à flot les nouveautés... enfin presque. Pirates des Caraïbes 2 (Gore Verbinski) avait chuté de 54 % sur les océans yankees et son prédecesseur, Pirates des Caraïbes : la malédiction du Black Pearl, dès lors coulé (3,887 millions de mousses), surnageait à 28 % dans les mers gauloises. Le temps de m.... et le week-end prolongé ont permis à Jack Sparrow et son équipage de se situer à peu près entre ces deux chiffres ; il recule tout juste comme un gros blockbuster. ADMIREZ ci-après l'exactitude des prévisions (ce n'est pas toujours le cas mais je suis le premier du web à vous les offrir...) ; nouvelle preuve que le temps et les entrées cinématographiques sont étroitement lié, La tourneuse de pages (Denis Dercourt) s'offre une première semaine grandiose : je le rappelle, le film n'a qu'un faible parc de copies, le mois d'août fait la part belle aux géants américains (pas toujours...), le réalisateur n'a rien d'un champion du b-o... Et bien voilà : il ne nous reste plus qu'à suivre passionnément la carrière du film, de toutes façon déjà plus belle que celle de Mes enfants ne sont pas comme les autres (31 000 curieux), précédent opus de l'auteur. Si le dernier film de J. Stockwell (Bleu d'enfer) est pour son auteur un excellent démarrage (Crazy / Beautiful : 17 000 entrées ; Blue crush : 103 000), que le film fait presque aussi bien en 7 jours que Blue crush sur toute sa carrière, rien ne peut effacer l'affront à copies égales, d'un cinéma national et auteurisant. Rien.
Deux autres films se sont fait croquer par la tourneuse de page de la semaine ; 100 écrans de plus et rien n'y a fait : Lucas, fourmi malgré lui prouve que les français sont rassasiés de toons et que la concurrence en la matière est déjà très difficile (la présence de Cars et Nos voisins les hommes, et les 10 autres films d'animation qui l'ont précédés). Histoire de se rassurer, Lucas fait plus fort que The wild, Pompoko et Georges le petit curieux, les trois plus gros bides de l'année en la matière. Et le bouche-à-oreille dans tout ça ? Monster house et Nausicaa débarquent dans 7 jours, alors il va falloir faire vite !!! Le réalisateur fait tout de même mieux que son Jimmy Neutron : 85 000 téléphiles la première semaine... mais un cumul au-delà des 300 000. Pour les frangins Wayans, dont la carrière aux USA bat de l'aile, les échos frenchies ne sont pas très encourageants : après le double carton de la saga Scary movie, le tournant du lamentable F.B.I. (130 000 travestis en 7 jours), on attend Little man sur la longueur, histoire de voir si le film se permettra les 4 % de hausse de F.B.I. (3 jours de week-end aidant...)... Et vous, vous connaissez la réponse ? Garfield 2 s'insèrent exactement entre ces deux bleux, prouvant que le minet a suffisemment de ressource pour parvenir finallement au million d'entrées. Aussi costaud que Garfield 1 (1,227 millions de félins) ? Who knows... Et Nos voisins les hommes de poursuivre une carrière sur le même terrain de jeu des enfants que le chaton, profitant lui aussi des vacances pour que les petites bêtes essaient d'atteindre le million et demi d'hommes. Mais avant lui il y a le phénomène Nos jours heureux, qui n'est pas près de quitter la route du bonheurpuisqu'il s'offre la tête de l'un de ces ex-voisins du dessus après s'être fait le scalp de 4 autres films durant l'été (dont la moumoute de Superman !) ; le petit homme et le bouffeur de spaghettis devraient surveiller leurs arrières !!! Fast & furious 3 range ses majorettes avec des résultats pas si éloignés, finallement des 1,070 millions de conducteur du premier tome. Que vous dire de Wolf Creek ? Public blasé... nombreuses sorties... film anodin... Je l'avais dit : il devrait faire la même carrière que La crypte (moins de 150 000 spectateurs terrifiés) ; pas terrible comme référence !
Ménage auguste : Superman returns (de Bryan Singer) se rapproche de Batman begins (1 506 000 spectateurs), Entre deux rives (Agresti) s'éloigne du bord, Vol 93 (P. Greengrass) s'approche du demi-million (joli !), Cars (J. Lasseter) (aucune source ne donnant les chiffres de ce dernier, voici une approximation...) et Tsotsi s'évapore.
Un maximum de surprise dans la suite du Top 20 : tout d'abord l'absence incompréhensible d'un Adieu Cuba (The lost city pour les accros du b-o US), film signé Andy Garcia, à copies et démarrage parisien égals avec Wolf Creek... Volver (Almodovar) suit la troupe en lâchant une ridicule et toute petite position, effaçant Tsotsi. Les autres ténors du b-o sont toujours en forme : La maison du bonheur perd 2 volets et effectue la seconde plus belle semaine du monde, confirmant son millions d'habitants, La raison du plus faible (L. Belvaux) termine sur les châpeaux de roue (accroché à son 17ème rang), Da Vinci code (Ron Howard) et Paris je t'aime (dont la filmo des 15 réalisateurs reconnus apparaitra sous peu dans leur fiche respective...) jouent les performers en grimpant d'une marche. Ils de Palud - Moreau achève une carrière un peu moyenne par un coup de bambou.
Une semaine et puis s'en va (Georges le petit curieux) et pour tous les autres la disparition est inévitable : Stay (Marc Forster), Dance with me et Two for the money de D. J. Caruso.
La part de marché des films français sur le top 20 est de 14,00 % (+ 8 points) soit à peu près le même score que l'an passé à la même époque... mais toujours 5 points d'avance sur l'année !!!