The island (M. Bay) fait semblant d'être un carton... Dans un contexte hautement favorable le film reste une troisième semaine consécutive à la tête du BO français. Mais un number one avec moins de 200 000 entrées et un top 10 qui ramène moins de 1,2 millions de spectateurs (soit un score médiocre pour un blockbuster sorti en plein mois de juillet !), y-a vraiment pas de quoi être fier !!! The island chute de 48 % et son successeur n'aura pas besoin de se fouler... Un box-office empreint de morosité... Charlie et la chocolaterie (Burton) se maintient une nouvelle fois à son poste (- 43 % ; ça sent la fin...), passant sa huitième semaine dans le top du b-o français et dévorant au passage une nouvelle victime... la 6ème de sa carrière ! Cette victime se nomme Dark water -seule nouveauté à s'être bien battue- et elle est signé Walter Salles, qui s'était auparavent fait remarquer avec Central do Brasil (577 000 entrées au total) et, récemment, avec Carnets de voyage (148 000 visiteurs en première semaine et 791 000 au finish). Un pas trop mauvais démarrage pour l'auteur, pour le remake (l'original de H. Nakata avait réuni 32 000 pélerins en 7 jours...) et pour un film de genre, mais pas de quoi sauter au plafond non plus.
Peindre ou faire l'amour des frères Larrieu quitte donc le top 3 en laissant échapper moins de la moitié (44 %) de ses fans de peinture (ou d'autre chose...) et le film ne laissera pas un souvenir impérissable de son passage ; les réalisateurs auront toutefois fait largement mieux que pour leur précédent, Un homme, un vrai, et ses 116 000 entrées. Mr and Mrs Smith (D. Liman) sont apparemment très fatigués (- 46 %) et ne font que profiter -comme tout le monde me direz-vous- des faiblesses de l'ensemble des films présents. Le combat chiffré entre Furtif (R. Cohen) et The jacket (John Maybury, Love is the devil -1998) promettait d'être salé... et il l'est ! Surtout pour le premier qui se fait griller malgré un démarrage à son avantage. Rob Cohen n'y peut plus rien et son film ne peut plus prétendre à grand chose. Pas tant collés que ça, La coccinelle 5 (-56 %), H2G2 (- 46 %) et Transporteur 2 (L. Leterrier & C. Yuen / - 48 %) ferment la marche mais en changeant un peu la donne : cour de l'essence oblige, la volkswagen s'effondre gravement (- 59 % et 2 places), les vaisseaux spaciaux ne volent toujours pas très haut (- 47 %) mais conserve avec peine leur 8ème position, et le transporteur regarde de l'autre côté de l'Atlantique (Cf; le b-o américain) en oubliant la quasi moitié de ses fans.
Personne, vraiment personne, ne sera surpris par le départ prématuré de Shérif fais-moi peur... avec 2 places de moins et 56 % de déçus. Mais si...
Le top 20 accueil de nombreux nouveaux hôtes aux résultats un peu mous : Une aventure, avec Ludivine Sagnier manque assez largement la première moitié du classement et risque de ne pas faire long feu dans les salles... sauf en cas de qualité. A voir. Le succès espagnol de Bombon el perro (de Carlos Sorin -Historias minimas en 2003 ; ) aura servi de carte de visite en France pour le film puisque il se hisse à la hauteur de l'entrée précédente mais sur près de 2 fois moins de salles ; il peut éventuellement espérer décrocher un bon bouche-à-oreille et faire une carrière tout à fait honorable. A voir... De son côté, le manga japonais Appleseed ne semble ravir que les fans pures et dures... soit assez peu de français. Au milieu de ces bleus, les résultats ne sont pas fameux, fameux : Les 4 fantastiques (Tim Story) enregistre une chute astronomique, la pire de sa carrière et la seconde plus mauvaise de la semaine (- 60 %), Les bienfaits de la colère sera loin de sa carrière US (- 44 %) et aura du mal à rester plus de 3 semaines dans notre bon vieux top. Et il faut attendre la fin du classement pour obtenir enfin de bonnes nouvelles : Serial noceurs attend la toute fin de sa très modeste carrière franchouillarde pour faire parler de lui : si le film chute comme les copains en terme d'entrée, il se permet de squatter à nouveau la 17ème position ; c'est mieux que rien puisqu'il n'est toujours pas aidé par son distributeur (Metropolitan, pour ne pas le nommer) qui supprime à tout va ses copies (contrairement à Pyramide qui n'a pas encore compris que les spectateurs n'aimaient ni la peinture, ni faire l'amour... enfin...). Les poupées russes (Klapisch) fait encore mieux après 3 mois de présence (3 mois, soit la dernière fois qu'une oeuvre française filait en première) : le film parait presque stable par rapport aux chutes alentours (- 31 %) et il gagne, à l'arrache, une place de plus par rapport à la semaine passée. Pourra-t-il combler les 172 000 entrées qui le sépare de L'auberge espagnole ? Dure, dure. Les deux trainards qui ferment le top sont en instance de départ : La guerre des mondes (Spielberg) fait toutefois moins pire que Land of the dead de Romero (- 51 % contre - 63 %).
Nos adieux à La cloche a sonné, qui nous vient de la 13ème place où il réalisait encore 50 000 entrées il y a 7 jours, à Madagascar, au faiblard Coach Carter (T. Carter) et à Zim and Co (P. Jolivet). Godzilla Final wars et New-York taxi (T. Story) n'intégrent effectivement pas le top 20...
Les scores additionnés de tous les films du top 20 ne représente moins de 1,5 million d'entrées... La guerre des mondes engrangeait plus 1,7 millions de spectateurs à lui seul il y a quelques semaines. La part de marché des films français sur le top 20 est de 19,35 % (aux USA elle était de 24 % le week-end ; HISTORIQUE !!!).