Quelques images et je sais que je vais replonger dans le design
des comics : et, toute nostalgie mise de côté,
ça nous change des cartoons hollywoodiens habituels,
au style lisse, passse-partout et surtout très impersonnel.
Visuellement c'est donc un poids lourd, un hommage sincère
qui n'a sans doute pas volé son Oscar 2019.
En réinventant le mythe, ses codes, ce film rend Spider-man
quasi immortel, en tous les cas inépuisable : c'est un
festival Spidey avec ses méchants emblématiques,
les différentes facettes de son personnage explorées
à travers un scénario qui exploite le thème
du multivers. A cela s'ajoute une bande son de fou, un humour
respectueux, tout en poussant le délire jusqu'au bout.
Avec toute l'intensité d'un scénario super-héroïque
-les scénes d'action n'ont rien à envier à
l'Homme-araignée-live-, une confrontation originale mais
qui, sur le fond, ne laisse pourtant pas de doutes : le film
se termine, n'ouvre toutefois sur pas grand chose. New
generation est donc l'ultime analogie entre le classicisme
d'une histoire (Spidey Vs un groupe de super-méchants),
classicisme travaillé au corps (les intentions du Caïd,
les identités des bad guys, les personnalités
des Spider-men alternatifs) et l'élargissement d'un univers
devenu sans doute un peu étriqué au cinéma.
Dommage qu'il n'est pas poussé le bouchon encore plus
loin et décortiquant l'intrigue de la même façon...
NOTE : 15-16 / 20