Bienvenue dans un monde imaginaire mais tellement proche du
nôtre ou la crise fait considérablement augmenter
le nombre de suicides et profite à certains.
Du titre à l'introduction on rêve d'un film à
l'humour bien trempé de noir et bien croquant... mais
ça se met à chanter et là on touche bien
souvent le fond (Cf. les rats...). Si l'humour n'est pas mortellement
drôle, si le film manque de ce genre d'émotion
qui traverse l'écran, tout n'est pas à jeter :
les amendes placées telles des épitaphes dans
la bouche des gens qui se suicident sur la voie publique, les
petits clins d'oeil dans les décors et des personnages,
parfait mixe entre des dépressifs burtonniens et la famille
Adams (avec une touche de Balasko, non ?).
On pourra également regretter un design très "TomTom
& Nana" alors qu'un T.
Burton en aurait fait une perle visuelle et un scénario
qui n'exploite pas ses idées : ces gens sont être
de véritables croque-morts qui se font du fric sur le
malheur d'autrui : mais la critique n'est jamais prépondérante
; l'idée que ce magasin représente l'état
dépressif de l'être humain, et le petit garçon
la lueur d'espoir : mais la parabole est évitée.
Tout est couru d'avance et le changement radical d'attitude
des personnages via le véhicule-boite de nuit me semble
tellement inadapté.
Allez : soignons nos petites détresses par le rire...
encore faut-il trouver matière à rire...
NOTE : 8-9 / 20