Les jeunes années de Bob Dylan, ses influences, ses amours.
Un parfait inconnu s'est imposé à moi comme étant une intense odyssée musicale, avec finalement très peu de longues scènes dialoguées, où les chansons s'enchaînent pour faire avancer l'histoire, afin de laisser parler la musique. 140 minutes d'enchaînement musical doublé d'un voyage dans le New York des années 60, sur des paroles qui, au-delà de leur considérable qualité, nous transportent et nous rendent même meilleur.
Adorateur de la chanson américaine, j'ai retrouvé une ambiance d'époque, avec cet esprit de rébellion contre la folie ambiante, l'engagement puissant de tout un peuple derrière ses artistes, peuple qui, depuis, a perdu tout repère. On y découvre enfin un artiste mal à l'aise avec la célébrité et l'addiction de son public, furieusement intégre et immensément travailleur.
C'est bête à dire mais Timothée était vraiment taillé pour ce rôle, il finit par s'effacer devant son personnage : à la 1ère image on ne voit que l'acteur, et peu à peu on ne pense plus qu'à Bob Dylan. De même il a effectué un travail époustouflant avec sa voix. Et on ne peut s'empêcher de penser également à Monica Barbaro / Joan Baez qui s'impose tout autant.
Alors il est un peu dommage de parler autant des amours de Bob et pas de ses engagements, dommage d'entendre quasiment 4 fois la sublime "Blowin' in the wind" (et pas "Mr tambourine man") quand le gars n'a pas moins de 55 albums à son actif. Pour plaire au public ??
